



18/20
18/20
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Un vin droit, frais, très fruité. Des arômes chocolatés dominants au nez et en bouche, une grande tension calcaire, une minéralité forte, typique de son sous-sol calcaire. Des tannins très doux, une très belle longueur aromatique.
2020
A l'apéritif - Tapas - Viandes rouges
13.5°
15-17°
2021
2022
2025
100% Malbec
Un vin "plaisir" qui accompagnera facilement les grillades, tapas, viandes...
Fiche technique
Le domaine
L'histoire
Léon Verhaeghe est né dans la petite ville de Moorslede, en région flamande. En 1914, la Grande Guerre est déclarée et la Belgique est annexée. Parmi un million de Belges, Léon fuit le pays à vélo et se réfugie dans le Lot.
Plus tard, son fils, Charles Verhaeghe, rencontre Marie-Thérèse Rives, dont la famille détient une exploitation traditionnelle en polyculture à Vire-sur-Lot. Tout en cultivant la terre et l’amour de celle-ci, il a le désir grandissant d’élargir le champ de sa pratique. Il observe avec fascination certains voisins transformer leurs raisins : son projet se précise. Lui aussi souhaite vinifier et élever ses propres vins. Le couple continue ses activités de polyculture, et plante un premier hectare de vignes aux côtés des lavandes, en 1958. Ce bout de parcelle repose sur le grand terroir que nous connaissons aujourd’hui, caractérisé par des cônes d’éboulis calcaires.
L’année 1973 marque l’accomplissement d’un dur labeur. Autodidactes, Charles et Marie Thérèse Verhaeghe effectuent leur première mise en bouteille, tout en distillant encore de la lavande.
En 1987, Charles souffre de la maladie de Parkinson. Le travail devient trop difficile. Ses fils, Pascal et Jean-Marc, décident alors de revenir au domaine afin de lui apporter leur aide.
Pascal, formé à la viticulture et à la vinification chez Jean-Marie Guffens puis en Napa Valley, et Jean-Marc, diplômé de la Tour Blanche dans le Sauternais, ont l’envie et la connaissance nécessaires à la conduite du vignoble. Ils y insufflent leur fougue, travaillent en synergie et expérimentent sans cesse. La qualité devient la priorité absolue. Dans ce but, ils se partagent le travail : Jean-Marc fait de la culture de la vigne sa spécialité et Pascal se voue à la vinification, à l’élevage et à la commercialisation. En quinze ans, ils hissent ensemble le Château du Cèdre au sommet de l’appellation Cahors. Épaulés par une excellente équipe, ils sont encore aujourd’hui précurseurs.
Jules et Robin, fils de Pascal, ont désormais intégré le domaine familial en y apportant une nouvelle dynamique.
Le terroir
Les 3 parcelles du vignoble sont constituées des deux meilleurs types de sol de l’appellation Cahors.
L’une des trois parcelles du Château du Cèdre est située sur des Grèzes, un cône d’éboulis calcaire sur les coteaux de Bru. La période glaciaire du Quaternaire a décomposé le calcaire des versants entourant cette parcelle. Au fil des siècles, ces éboulis de pentes ont formé le sol d’aujourd’hui.
Les raisins issus de ce rare terroir sont caractérisés par une grande finesse et complexité aromatique.
Les deux autres parcelles sont situées sur deux croupes distinctes, bien que géologiquement identiques. Ce sont des hautes terrasses de Mindel, formées il y a 500 000 ans, composées d’alluvions très anciennes de la rivière. Ces sols sont faits de galets roulés, mêlés de sable ferrugineux rougeâtre en surface. L’argile et la silice dominent en profondeur.
Les raisins issus de ce terroir sont caractérisés par une grande richesse et densité.
Le microclimat spécifique au Château du Cèdre, partie prenante du terroir, semble avoir de multiples influences. A distance égale de l’Océan Atlantique, des Pyrénées et de la Méditerranée, le climat est océanique jusqu’en juin, puis, méditerranéen dès le mois de juillet. En septembre, le Lot apporte un rafraîchissement et le vent d’Autan souffle sur les parcelles.
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